Quels sont les secteurs les plus concernés par la révolution IoT ?
Pratiquement tous les grands secteurs d’activité possèdent des problématiques auxquelles ...
Pratiquement tous les grands secteurs d’activité possèdent des problématiques auxquelles ...
Qu’est-ce qui distingue l’IoT à destination des entreprises des objets connectés visant le grand ...
Composant clef des projets d’IoT, la plateforme permet aux entreprises de valoriser les ...
Grâce à l’Internet des Objets (IoT), tous les composants des bâtiments peuvent désormais être connectés à moindre coût. Les bâtiments deviennent ainsi des plateformes de services, avec une multiplicité de cas d’usage.
La majorité des services proposés dans le cadre du Smart Building ont pour but d’améliorer le confort et la sécurité des occupants. Bien souvent, ces mêmes services facilitent aussi le travail des gestionnaires et des prestataires chargés d’entretenir les bâtiments. Enfin, ils contribuent à réduire les coûts d’exploitation.
Transformer un immeuble de bureaux en Smart Building permet de faciliter le quotidien des employés. Il devient possible d’ajuster automatiquement la température, l’éclairage ou les stores en fonction des conditions extérieures et des préférences des occupants, sans que ces derniers aient besoin d’y penser. Dans les bâtiments, tout peut être connecté, même les poubelles ou les sanitaires. Des poubelles équipées de capteurs facilitent la collecte, tout en fournissant aux usagers une vision plus fine des volumes de déchets qu’ils produisent. Des sanitaires connectés aident quant à eux les agents d’entretien à savoir quand intervenir, améliorant le niveau d’hygiène global.
Des systèmes connectés permettent aussi de détecter les équipements qui menacent de tomber en panne, afin de déclencher une intervention de maintenance préventive. « De tels dispositifs permettent de déceler de nombreux incidents avant même que les occupants ne s’en aperçoivent, comme des fuites d’eau, des bruits anormaux, une interruption de la musique ou encore une dégradation de la qualité de l’air », détaille Simon Vacher, directeur des opérations à l’IoT Valley.
L’optimisation de l’espace est un autre cas d’usage qui monte en puissance avec l’essor du télétravail et des modèles de bureaux partagés, de type « Flex Office ». Des systèmes connectés permettent de savoir à tout moment quels sont les postes de travail, salles de réunion ou parkings occupés. Ces dispositifs sont précieux pour les salariés, qui peuvent facilement vérifier s’il reste de la place et localiser les emplacements libres ; mais aussi pour les gestionnaires, qui disposent d’une vision précise du taux d’occupation. « Les mètres carrés inutilisés coûtent cher. Ajuster l’espace à l’usage réel peut permettre aux exploitants de réaliser des gains importants », souligne Simon Vacher. Enfin, les prestataires peuvent aussi en profiter, par exemple, pour optimiser les plannings de nettoyage en évitant les salles inutilisées.
Assurer la sécurité des bâtiments et de leurs occupants est un enjeu important. Les technologies actuelles permettent d’aller plus loin que les solutions classiques.
Grâce à l’IoT, tous les accès à un bâtiment peuvent par exemple être équipés de capteurs afin de détecter s’ils sont bien fermés. Ces informations peuvent ensuite être visualisées sur une plateforme de surveillance à distance, avec un coût bien plus faible que les dispositifs qui existaient auparavant. En matière de sécurité, les réseaux spécialisés de l’IoT, comme celui de Sigfox, ont également un autre avantage : ils ne peuvent pas être brouillés avec les technologies classiques.
Plusieurs applications se développent également autour de la vidéosurveillance, afin de faciliter le travail des équipes de sécurité, notamment sur les sites sensibles. Des caméras intelligentes peuvent ainsi être équipées de systèmes de reconnaissance d’image, capables de reconnaître des comportements anormaux et de prévenir ainsi intrusions et agressions. Ce type de cas d’usage nécessite cependant une bonne compréhension des réglementations et lois en vigueur, afin de ne pas porter atteinte à la vie privée des individus.
Enfin, la gestion des accès peut elle aussi bénéficier des avancées du bâtiment connecté. Les traditionnels badges et clefs physiques, complexes à gérer, peuvent ainsi être remplacés par des applications mobiles, notamment pour fluidifier l’accès des visiteurs occasionnels et réguliers, comme les livreurs. Ceux-ci peuvent s’enregistrer auprès du gestionnaire à l’avance, afin de recevoir un badge dématérialisé. Un simple smartphone suffit, plus besoin de se présenter à l’accueil en laissant une pièce d’identité. Des serrures connectées peuvent également être mises en place : contrairement aux serrures physiques, celles-ci peuvent être reconfigurées selon les besoins, pour allouer ou refuser l’accès à un usager identifié grâce à différents dispositifs (smartphone, biométrie, puces IoT…)
Grâce aux écrans connectés, les organisations peuvent imaginer de nouveaux cas d’usage autour de la communication. Jusqu’à présent, les systèmes d’affichage dynamique utilisaient une clef USB pour stocker les informations à faire défiler, ce qui les limitait à la diffusion de contenus établis à l’avance. Avec des systèmes connectés, les informations peuvent désormais être transmises à plusieurs écrans simultanément et en temps réel, depuis une plateforme centralisée. Cela permet de relayer des actualités et alertes de façon homogène, partout dans le monde, sans avoir à se déplacer.
De tels écrans peuvent également être équipés de capteurs IoT peu coûteux, leur permettant d’afficher des informations en fonction du contexte. Les applications potentielles sont nombreuses ; il s’agit par exemple de reconnaître un client enregistré dans un programme de fidélité afin de lui proposer des offres personnalisées en magasin, d’afficher des promotions en fonction des conditions météorologiques, ou encore d’indiquer l’état du trafic en temps réel.
La consommation énergétique des bâtiments représente un poste de coût élevé pour les entreprises. Chauffage, climatisation et éclairage mis bout à bout pèsent lourd, d’autant plus qu’ils fonctionnent parfois dans des locaux vides.
Grâce à l’IoT, de nouveaux services de Smart Building ont vu le jour, qui permettent d’utiliser l’énergie de façon intelligente, en se basant sur la fréquentation des bâtiments plutôt que sur des plages horaires. Il est ainsi possible de déclencher le chauffage d’une salle de réunion seulement quand celle-ci est occupée, en récupérant les données directement depuis les calendriers partagés de l’entreprise.
Une autre catégorie de services concerne l’analyse de la consommation énergétique. Souvent, la facture fournie par les distributeurs reste assez opaque et difficile à comprendre. L’enjeu est d’identifier si elle correspond bien aux besoins de l’entreprise. Grâce à l’IoT, il est possible de se connecter directement aux compteurs, pour collecter des données détaillées sur la consommation d’énergie. Cela permet de comprendre précisément comment cette ressource est utilisée, de détecter des appareils énergivores et d’autres sources de gaspillage d’énergie. À terme, le but est d’optimiser la consommation de l’entreprise, en se basant sur des données précises et compréhensibles par tous sans changer l’équipement existant.
Un dernier cas d’usage émergent concerne le stockage de l’énergie. De plus en plus d’entreprises choisissent en effet d’équiper leurs locaux de systèmes de production d’énergie, comme des panneaux solaires, ou réutilisent la chaleur produite par des datacenters pour chauffer leurs locaux.
Ces bâtiments à énergie positive produisent souvent plus d’électricité ou de chaleur qu’ils n’en consomment. S’ils sont connectés, ils peuvent redistribuer intelligemment l’énergie là où elle est nécessaire dans leur voisinage, grâce à des capteurs judicieusement placés.
A retenir
Améliorer le confort et assurer la sécurité des occupants sont deux grands objectifs des bâtiments connectés.
La gestion de l’énergie est une autre problématique centrale dans le Smart Building
Les cas d’usage du bâtiment connecté ne se limitent pas au tertiaire.
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