Quels sont les secteurs les plus concernés par la révolution IoT ?
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La startup nourrit beaucoup de fantasmes. Pour certains, c’est une boîte cool où l’on porte des sweats à capuche à l’effigie de son entreprise, où l’on innove entre deux parties de babyfoot et où chaque réunion est ponctuée par un moment de méditation collective au sein de l’espace détente… Pour d’autres, il s’agit simplement d’une entreprise ordinaire dont la seule particularité est de débuter.
Voici la définition de l’IoT Valley pour comprendre ce qui caractérise réellement une startup et ce qui la distingue des autres entreprises.
Issue du rapprochement des mots « start » (démarrage) et « up » (haut), la startup est définie par le Larousse comme « une jeune entreprise innovante, notamment dans le secteur des nouvelles technologies ».
Si certains préfèrent parfois employer l’expression « jeune pousse » comme le recommande la Commission spécialisée de terminologie et de néologie en matière économique et financière, de nombreuses définitions continuent de s’opposer et les idées reçues perdurent.
A l’IoT Valley, nous considérons qu’une startup est avant tout une entreprise qui s’attaque à un problème unique et propose une seule solution pour le résoudre. Contrairement à une PME qui dispose généralement de tout un panel de solutions pour résoudre différents problèmes et répondre ainsi de manière complète à ses clients, une startup dédie toute son énergie à une seule problématique afin de devenir experte dans sa résolution.
Autre caractéristique : une startup se reconnaît à son modèle économique tourné vers une croissance exponentielle. À l’inverse d’une boulangerie par exemple dont les coûts suivront toujours les revenus – si l’on souhaite vendre plus de croissants, il faudra plus de matières premières - une startup voit la courbe de son chiffre d’affaires s’éloigner de manière exponentielle de la courbe de ses coûts.
On parle alors de scalabilité pour désigner la capacité de l’entreprise à faire face à une forte augmentation de son activité tout en conservant sa rentabilité. Concrètement, cela s’illustre par une multiplication du chiffre d’affaires - x2 ou x3 - chaque année pendant 4 ans.
Startup et innovation sont deux mots presque systématiquement associés. Toutefois, contrairement aux idées reçues, une startup n’invente pas nécessairement quelque chose de nouveau.
Bien souvent, la problématique sur laquelle elle travaille est déjà connue et identifiée depuis longtemps. La véritable innovation réside alors dans sa façon de l’appréhender, dans sa capacité à porter un regard neuf sur le problème existant et à le résoudre.
C’est en identifiant une faille – qu’elle soit technologique, organisationnelle ou liée à une nouvelle législation - en s’y engouffrant et en y apportant une unique solution plus pertinente que toutes les réponses élaborées jusqu’à présent, que la startup innove réellement.
On peut ainsi citer le cas d’Airbnb qui a bouleversé le marché de la location de courte durée entre particuliers, celui d’Uber qui s’est imposé comme une alternative aux taxis ou encore celui de MerciYanis, startup de l’IoT Valley qui a conçu une solution permettant de faciliter la gestion des services généraux en automatisant la remontée des incidents et le suivi de leur résolution dans un bâtiment.
Dans une startup, les entrepreneurs ont peu de temps devant eux : tout doit aller très vite car s’ils ne font pas rentrer de l’argent rapidement, ils ne pourront pas survivre éternellement. Il y a donc une urgence à trouver des clients, à industrialiser la solution… à vivre tout simplement.
Toute la structuration de l’entreprise (statut juridique, typologies de profils, produit, modèle et processus de vente, culture interne) est d’ailleurs dédiée à la recherche d’une croissance rapide et exponentielle. La vie de la startup est ainsi très souvent rythmée par des levées de fonds : on parle de seed, série A, série B, série C pour désigner les différents tours de table réalisés.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une startup ne se définit pas par sa taille. S’il est vrai que l’histoire débute souvent autour d’une équipe réduite, il existe des startups qui emploient 500 personnes tout en conservant leur modèle de croissance exponentielle.
Toutefois, il existe des subtilités terminologiques. Ainsi, on emploie généralement le terme startup lorsque l’entreprise débute et cherche à trouver le bon product-market fit, c’est-à-dire l’adéquation entre le problème, la solution et sa cible sur le marché. Dès lors, qu’elle industrialise son processus de vente, lève beaucoup de fonds et accélère son recrutement, on parle plutôt de scale-up. Premier fournisseur d’une solution de communication mondiale dédiée à l’IoT, Sigfox, avec près de 500 employés et un réseau développé dans 70 pays, en est le parfait exemple.
Si le le terme scale-up a l’avantage de mettre en avant le changement d’échelle, il permet surtout de ne pas confondre startup de 500 personnes et PME innovante. En effet, cette dernière désigne une petite et moyenne entreprise proposant, non pas une, mais plusieurs solutions “innovantes” à ses clients.
Ce qu’il faut retenir
Une startup, c’est une entreprise qui se consacre à une problématique unique en proposant une solution. Elle se reconnaît à son modèle économique permettant une croissance exponentielle.
On parle de startup lorsque l’entreprise débute et cherche à trouver le bon product-market fit, c’est-à-dire l’adéquation entre le problème, la solution et sa cible.
On parle de scale-up dès lors que l’entreprise entre dans une phase de croissance rapide, industrialise son processus de vente et accélère son recrutement.
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